Et Papa ? Et Grand-mère ?
Et avant la nidation ?
- Leurs rejetons sont moins actifs que ceux des rats non alcoolisés
- L'intensité de cette diminution du niveau d'activité est liée à la dose d'alcool ingérée
- Leurs rejetons femelles performent moins bien dans certaines tâches d'apprentissage.
Déjà en 2009, à partir d’une revue de littérature sur les recherches animales réalisées aussi dans un cadre épigénétique, Philip C. Haycock suggérait qu’il pourrait y avoir 3 moments-clés avant le début de la période fœtale au cours desquels la consommation d’alcool par les parents pourrait avoir des impacts négatifs sur le développement du futur bébé :
- La préconception, impliquant donc tant la consommation d’alcool par la future mère que par le futur père.
- La préimplantation, impliquant encore la consommation d’alcool des parents pendant l’ovulation et la fécondation de l’ovule par les spermatozoïdes.
- La gastrulation (entre le 14ème et le 15ème jour de la grossesse), soit quelques jours après l’implantation (ou nidation), mettant en cause la consommation maternelle.
![](https://www.alcoolisationfoetale.com/wp-content/uploads/2022/04/Mecanismes_epigenetiques.jpg)
Haycock découvre aussi certaines expérimentations mettant en évidence qu’il pourrait en outre y avoir transmission intergénérationnelle des changements épigénétiques. Ceci rejoint des recherches amorcées entre la fin du 19ème siècle et le début du 20ème siècle : celles de Frédéric Combemale (France) sur les effets de l’alcoolisme des parents et des grands-parents sur leurs descendant(e)s ainsi que
- La consommation d'alcool par le père avant la conception peut avoir un impact sur le fœtus.
- La consommation d'alcool de la mère avant la conception et dans les deux semaines suivant celle-ci (donc avant qu'elle connaisse son état de grossesse) peut elle aussi comporter des risques pour le fœtus.
- La consommation d’alcool par les ascendant(e)s peut aussi avoir un impact sur leur descendance.